Première Urgence Internationale (PUI) est une Organisation Non Gouvernementale de solidarité internationale, à but non lucratif, apolitique et laïque. L’ensemble de ses personnels se mobilise au quotidien pour couvrir les besoins fondamentaux des victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres et de situations d’effondrement économique. L’objectif est d’aider les populations déracinées dans l’urgence, tout en leur permettant de regagner rapidement autonomie et dignité.
L’Association mène environ 190 projets par an, dans les domaines de la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, la réhabilitation d’infrastructures, l’eau et l’assainissement et la relance économique. PUI intervient en appui à près de 5 millions de personnes dans 20 pays, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, en Europe de l’Est, et en France.
Situation et besoins humanitaires
La RDC en 2016 fait encore face à une instabilité importante, principalement dans l’est du pays (Kivus, Province Orientale et Katanga) en lien avec l’activité prédatrice d’un grand nombre d’acteurs informels associés à des milices armées sur les ressources minières très importantes de la région. Par ailleurs, des enjeux politiques et constitutionnels majeurs risquent de complexifier la grille de lecture des différents conflits encore en cours en 2016. La région entière est à la veille d’événements politiques majeurs (élections, modifications de constitutions) avec des conséquences potentielles sur des déplacements de populations dont certains déjà en cours (RCA, Burundi).
La situation dans la province du Nord-Kivu n’a pas évolué depuis la défaite du mouvement rebelle M23 fin 2013. Les FARDC libérés de leur engagement face au M23 se focalisent actuellement sur d’autres fronts pour lutter contre les nombreux groupes armés actifs dans la région (Maï Maï, APCLS, FDLR, ADF etc…). En outre, les tensions ethniques et les problématiques d’accès à la terre sont sources de tensions particulières dans les zones d’intervention de PUI (Masisi, Rutshuru).
Dans la province du Tanganyika (sous-région de l’ex-province du Katanga), des conflits ethniques (entre milices Twas –pygmées- et Bantoues) initiés en 2012 ont résulté dans le déplacement souvent préventifs de centaines de milliers de personnes. Les zones d’intervention de PUI (ZS de Kiambi et Nyunzu) se caractérisent par un dénuement important de certains groupes (accès limité aux terres agricoles, à l’eau potable, enclavement, récurrence d’épidémies telles que la rougeole et le choléra) exacerbé par les déplacements les plus récents. Début 2016, le processus de réconciliation semble donner des résultats positifs et les mouvements de retours continuent d’être observés permettant d’envisager de nouveaux types d’interventions humanitaires.
Dans la province du Sud-Ubangi, plusieurs camps de réfugiés ont été ouverts dans les territoires de Libenge et de Zongo entre 2012 et 2015 en lien avec la crise en cours en RCA. Fin 2015, plus de 100 000 réfugiés étaient enregistrés dans la région. Courant 2015, le HCR a entrepris de relocaliser les réfugiés de la première vague pour pouvoir accueillir une nouvelle vague de réfugiés au niveau des camps cependant nombres de réfugiés sont réticents à l’idée de s’installer dans les camps afin de rester à proximité de la rivière qui constitue une source importante de nourriture. Considérant que la majorité des habitants de la zone de Libenge sont eux-mêmes des « retournés » revenus de la République du Congo en 2012, les tensions entre les populations locales et les réfugiés pourraient constituer un facteur d’instabilité.
Notre action sur le terrain
PUI souhaite orienter son action vers le renforcement des capacités de résilience des populations déplacées et retournées en proposant une réponse d’urgence multisectorielle et intégrée dans les zones ciblées. Ces activités visent également les réfugiés centrafricains hors sites et les familles congolaises hôtes.
La capacité des ménages à résister à un choc futur et à mettre en place des stratégies d’adaptation et de survie constitue une priorité dans ce type de contexte, où aux problématiques structurelles se superposent des déplacements massifs liés à plusieurs conflits armés.
Dans certaines zones où la situation d’urgence globale est moins marquée (Petit Nord Kivu) PUI souhaite sortir de la phase d’aide humanitaire pour mettre en place des activités d’autonomisation des déplacés afin d’améliorer leur niveau de vie et favoriser leur retour.
Dans le cadre de nos activités en RDC, nous recherchons un(e) Responsable Technique Agricole Katanga.
Le/la Responsable Technique Agricole supervise la mise en œuvre des programmes de sécurité/assistance alimentaire et de relance/assistance économique mis en œuvre dans les zones de Nyunzu.
- Programmes: Il/Elle s’assure de la bonne mise en œuvre et du suivi du/des programme(s) de sécurité alimentaire, de relance énonomique et de toutes distributions sous sa responsabilité.
- Ressources Humaines : Il/Elle supervise l’équipe de sécurité alimentaire (salariés PUI et journaliers éventuels), apporte son soutien dans le recrutement de profils techniques et supervise les actions de formations techniques à partir des besoins identifiés.
- Logistique et administration : Il/Elle assure le suivi logistique et administratif du/des projet(s) sous sa responsabilité.
- Représentation: Il/Elle représente l’association auprès des partenaires, autorités et acteurs locaux impliqués dans la mise en œuvre des programmes de sécurité alimentaire.
- Sécurité : Il/Elle contribue au respect des règles sécurité sur la base et transmet toutes informations d’ordre sécuritaire à son/sa responsable hiérarchique.
- Stratégie : Il/Elle contribue à l’élaboration de nouvelles interventions sur la base de besoins identifiés et conduite d’évaluation.
- Représentation / Coordination : Il/Elle assure et coordonne la représentation sectorielle de PUI pour le domaine technique dont il/elle a la maîtrise auprès des partenaires, bailleurs et des différentes autorités, et contribue à la bonne circulation des informations sur la mission.
Pour rester informé des nouvelles offres en continu, rejoignez le groupe Facebook My Job In The field.
Formation et Expériences
Formation :
Formation supérieure en agriculture ou agronomie
Expériences Professionnelles :
Internationale
Technique
Aptitudes Transversales :
Bonne qualité rédactionnelle
Connaissances en gestion de projets
Informatique :
Pack Office
Autres (préciser)
Langues
Français et anglais obligatoires.
Autres (préciser)
Conditions Proposées
Salarié en Contrat à Durée Déterminée – 12 mois
Date de démarrage : 1er juin 2016
Salaire brut mensuel : de 1 650 à 1980 Euros selon parcours en Solidarité Internationale + majoration de 50€ par semestre d’ancienneté avec PUI
Frais pris en chargenotamment transport AR Domicile / Mission, visas, vaccins…
Assurance comprenant couverture médicale et complémentaire santé, assistance 24/24h, rapatriement et prévoyance
Hébergement en maison collective
Frais de vie (« Per diem ») de 700 Euros
Régime de Break: 5 jours ouvrés à 3 et 9 mois de mission + prime de break
Régime de Congés Payés: 5 semaines de CP / an + billet A/R au domicile tous les 6 mois
HOW TO APPLY:
Merci d’envoyer votre candidature (CV et Lettre de Motivation) à Karine Mougenot, Chargée de Ressources Humaines Expatriées sur recrutement@premiere-urgence.org en précisant l’objet suivant :«RTAgro–RDC».