Première Urgence Internationale (PUI) est une Organisation Non Gouvernementale de solidarité internationale, à but non lucratif, apolitique et laïque. PUI se mobilise au quotidien pour couvrir les besoins fondamentaux des victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres et de situations d’effondrement économique. L’objectif est d’aider les populations déracinées dans l’urgence, tout en leur permettant de regagner rapidement autonomie et dignité. L’association mène environ 140 projets par an, dans les domaines de la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, la réhabilitation d’infrastructures, l’eau et l’assainissement et la relance économique. PUI intervient en appui à près de 4 millions de personnes dans 22 pays, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, dans le Caucase et en France.
Situation et besoins humanitaires
La République Centrafricaine fait partie des pays les plus pauvres du monde. Classé 180ème sur 186 par le PNUD en 2012, 62% de la population y vit avec moins de 1,25 USD par jour. Outre cette pauvreté endémique, depuis mars 2013, le pays traverse l’une des pires crises sociopolitiques de son histoire entrainant conflits armés et exactions intercommunautaires. La faillite de l’État se traduit par le dysfonctionnement des services publics, l’insécurité permanente, et l‘aggravation des tensions entre groupes armés. En mars 2013, le président, François Bozizé, est renversé par une alliance de groupes rebelles (Séléka) qui prennent alors le contrôle du territoire. Michel Djotodia, leader des Séléka est investi Chef de l’Etat et du gouvernement de transition, à la condition de rétablir la sécurité dans le pays. Malgré ses tentatives, le Président ne parvient pas à endiguer la crise et les tensions intercommunautaires entre Séléka et Anti-balaka se propagent à l’ensemble du territoire. En Janvier 2014, il est donc remplacé par Catherine Samba-Panza, présidente de la transition, période qui doit mener aux élections fin 2015.
Le processus électoral est en marche, le premier tour de l’élection présidentielle a eu lieu le 30 décembre 2015, et le second est prévu début février. Les élections ne sont pas une fin en soi, les différentes fractures sociales, les faibles perspectives économiques et les problèmes d’insécurité nécessitent beaucoup d’efforts pour sortir le pays de la crise.
Fin 2015, on compte près de 450 000 déplacés dans le pays. Malgré l’intervention de forces internationales (Force française Sangaris et Onusienne MINUSCA) qui a permis une relative accalmie dans la capitale, Bangui, la dégradation de la situation humanitaire est à déplorer. Cette amélioration de la situation sécuritaire a permis à certains déplacés de regagner leur quartier d’origine, cependant ces derniers ont besoin d’une assistance humanitaire pour retourner dans ces quartiers et plusieurs milliers de déplacés sont encore présents dans les sites de déplacés de Bangui, dont celui de M’Poko, l’un des plus important du pays, géré par PUI. La sécurité reste toutefois extrêmement volatile. La tension reste vive, exacerbée par les groupes extrémistes chrétiens ou musulmans. Le moindre prétexte peut entraîner des violences communautaires, dont les populations civiles payent le prix cher. Fin septembre, suite au meurtre d’un musulman, Bangui a connu une période de violence entraînant le déplacement d’environ 40 000 personnes, dans des sites ou dans des familles d’accueil. Les besoins humanitaires de ces populations vulnérables deviennent d’autant plus importants et urgents dans cette période de crise, tout en s’additionnant aux besoins de relèvement.
Notre Action sur le terrain.
PUI cible les zones les plus fragiles au cœur desquelles des interventions multisectorielles sont développées au bénéfice des populations confrontées aux répercussions humanitaires de crises sécuritaires. Avant le coup d’Etat de mars 2013, déjà 1,9 millions d’habitants (soit environ 50% de la population) requéraient une assistance humanitaire (source, CAP 2012). En outre, l’extrême vulnérabilité structurelle se traduit par une faible résistance aux chocs environnementaux, économiques, sécuritaires. Selon OCHA, 2,7 millions de centrafricains ont besoin d’assistance humanitaire en 2015, soit près de 60% de la population totale.
Dans ce contexte, l’intervention de PUI vise à appuyer directement les populations dont les capacités d’absorption des chocs est faible, et à restaurer l’accès aux biens et services de base dans les zones en crise sur des secteurs tels que la santé, la nutrition, la sécurité alimentaire et les moyens d’existence, et un appui aux populations déplacées (gestion de site, réponse d’urgence, aide au retour).
Dans le cadre de nos activités en République Centrafricaine, nous recherchons un Responsable de Base à Ndélé.
Le/la Responsable de Base est responsable du bon fonctionnement de la base et de la bonne mise en œuvre des programmes développés sur cette base, gérant notamment la sécurité et le management des équipes.
- Sécurité : Il/Elle est responsable de la sécurité sur sa base et lors des déplacements de son équipe sur le terrain.
- Programmes: Il/Elle coordonne les équipes et s’assure de la bonne mise en œuvre des programmes sur sa base, sous la supervision de son/sa responsable hiérarchique direct/e.
- Ressources Humaines : Il/Elle supervise l’ensemble des équipes de la base, personnel national et international.
- Suivi logistique, administratif et financier: Il/elle supervise les volets logistiques, administratifs et financiers sur sa base pour la mise en œuvre des programmes, et s’assure du respect des procédures afférentes, avec l’appui fonctionnel du/de la logisticien/ne et de l’administrateur/trice de la mission.
- Représentation: Il/Elle représente l’association auprès des partenaires, autorités et différents acteurs locaux impliqués sur la zone d’intervention de sa base.
- Coordination : Il/Elle centralise et diffuse l’information de/vers sa base et consolide le reporting interne et externe des activités mises en œuvre dans sa zone d’intervention avant de le transmettre à son/sa responsable hiérarchique direct/e.
- Evaluation / Stratégie : Il/Elle participe à l’élaboration de la stratégie et propose de nouvelles interventions en fonction des besoins identifiés dans sa zone d’intervention.
Et pour rester informé des nouvelles offres en continu, rejoignez le groupe Facebook My Job In The field.
Formation:
Indispensable: Gestion de projet
Apprécié: Formation en santé Communautaire / Agronomie
Expériences:
Humanitaire: Min. 2 ans
A l’international et en gestion de la sécurité
Langues
Français indispensable
Arabe apprécié
Connaissances et Aptitudes
Excellente qualité rédactionnelle
Connaisances en gestion de projets
Expérience en gestion d’équipe
Gestion de la sécurité
Conditions proposées
Salarié en Contrat à Durée Déterminée d’un an.
Date de démarrage: 15 avril 2016
Salaire brut mensuel : de 1 870 à 2 200 Euros selon parcours en Solidarité Internationale + majoration de 50€ par semestre d’ancienneté avec PUI.
Frais pris en charge notamment transport AR Domicile / Mission, visas, vaccins…
Assurance comprenant couverture médicale et complémentaire santé, assistance 24/24h, rapatriement et prévoyance
Hébergement en maison collective
Frais de vie (« Per diem »)
Régime de Break: 5 jours ouvrés à 3 et 9 mois de mission + prime de break
Régime de Congés Payés: 5 semaines de CP / an + billet A/R au domicile tous les 6 mois.
Pour en savoir plus sur notre offre, merci de consulter le profil de poste sur notre site !
HOW TO APPLY:
Merci d’envoyer votre candidature (CV et Lettre de Motivation) à Agnès Gaucher, Chargée de Ressources Humaines Expatriées à l'adresse recrutement@premiere-urgence.org en précisant l’objet suivant : « RdB Ndélé »