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Wednesday, September 16, 2015

Un(e) responsable de base au Cameroun

by Unknown  |  at  6:59 PM

Première Urgence – Aide Médicale Internationale (PU-AMI)est une Organisation Non Gouvernementale de solidarité internationale, à but non lucratif, apolitique et laïque. L’ensemble de ses personnels se mobilise au quotidien pour couvrir les besoins fondamentaux des victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres et de situations d’effondrement économique. L’objectif est d’aider les populations déracinées dans l’urgence, tout en leur permettant de regagner rapidement autonomie et dignité.
L’Association mène environ 180 projets par an, dans les domaines de la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, la réhabilitation d’infrastructures, l’eau et l’assainissement et la relance économique. PU-AMI intervient en appui à près de 4 millions de personnes dans 21 pays, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, en Europe de l’Est, dans le Caucase et en France.

Contexte Humanitaire dans le pays:

Crise Centrafricaine
En République Centrafricaine, suite à la démission du président Djotodia le 10/01/2014, l’ex coalition au pouvoir Séléka est devenue de moins en moins présente et à l’inverse, les groupes anti-balaka ont pris de plus en plus d’importance, contrôlant certains postes frontaliers et menant des attaques sur des musulmans associés à la Séléka, ce qui a contraint plusieurs milliers de personnes à fuir leur pays. A ce jour, malgré la signature des accords de paix à Brazzaville et la tenue du Forum de Bangui, la situation en RCA reste très volatile, et les exactions et les pillages menés par de différents groupes armés continuent aussi bien à Bangui qu’en dehors de la capitale.
Depuis que la crise a éclaté en RCA en décembre 2013, plus de 140 000 réfugiés, majoritairement musulmans, ont traversé la frontière camerounaise au niveau des régions de l’Est et de l’Adamaoua. Après une phase de stabilisation durant le second semestre 2014 et quelques retours spontanés, 126 650 de ces réfugiés sont encore présent sur le territoire camerounais (source UNHCR 15/06/2015). Si la situation est moins dramatique pour ces populations qu’elle ne l’a été en phase d’urgence durant l’année 2014, elle reste toutefois extrêmement préoccupante avec notamment une couverture des besoins de base que partiellement assurée et des conditions en termes de logement ou d’accès à l’eau et assainissement restant préoccupantes et engendrant des risques sanitaires liés à la forte concentration de la population
En outre, cette vague de réfugiés s’est additionée au précédent afflux de réfugiés centrafricains entre 2004 et 2011, soit environ 99 000 personnes, installés dans les villages camerounais. Ces réfugiés, dits anciens réfugiés, ont été les premiers à accueillir les nouveaux réfugiés de 2014. Une partie des ceux-ci a été installée dans les sites de réfugiés mis en place dans le cadre de la réponse humanitaire coordonnée par l’UNHCR afin de désengorger les sites frontaliers et assurer une prise en charge efficace des besoins immédiats. A ce jour, 7 sites accueillent des réfugiés dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua, regroupant 55% des nouveaux réfugiés.
L’autre partie des réfugiés (45%) s’est installée sur les points d’entrée et dans les villages d’accueil. Néanmoins, à ce jour, l’aide humanitaire se concentre essentiellement sur les sites de réfugiés, et les besoins constatés dans les points d'entrée et dans les villages hôtes restent nombreux, urgents et non couverts. L'installation des nouveaux réfugiés a considérablement accru la pression sur les ressources existantes, et plus particulièrement sur les infrastructures d'approvisionnement en eau, les ressources en bois, les infrastructures publiques (écoles, centres de santé…), ce qui a augmenté le risque de tensions entre les communautés hôte et réfugiée.
Au-delà de la situation des réfugiés, la situation structurelle des équipements de base et des pratiques, notamment en terme d’hygiène et d’assainissement, dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua est historiquement mauvaise. La pression supplémentaire des réfugiés dans la zone aggrave encore un peu plus cette situation.
Crise Nigériane
Dans la partie septentrionale du Cameroun, l'insécurité imposée depuis 2013 par la secte islamiste Boko Haram a atteint son paroxysme en 2014 et 2015, par l’intensification des incursions et des attaques dans l’état de Borno côté Nigéria. Suite à la déclaration de guerre, par Paul Biya, Président de la République du Cameroun, les incursions de cette secte en territoire camerounais s'intensifient dès mai 2014.
De nombreuses populations de l'Extrême-Nord ont quitté leurs domiciles pour trouver refuge dans des familles d’accueil. Aujourd'hui, de nouveaux déplacements et entrées continuent d'être enregistrés. Ces mouvements de la population posent un sérieux problème à l'accès aux ressources et aux besoins de première nécessité. Malgré les efforts consentis par l'Etat du Cameroun, le HCR et ses différents partenaires, les défis à relever semblent encore énormes.
A ce jour, ces violences ont contraint plus de 192 000 Nigérians à traverser la frontière dont 74 000 vers le Cameroun voisin. 42 000 d'entre eux ont trouvé refuge dans le camp de réfugiés de Minawo qui accueille chaque jour une centaine de réfugiés supplémentaires en provenance des localités frontalières. Il y aurait en outre plus de 82 000 déplacés internes camerounais principalement réparti dans les départements du Logone-et-Chari (32 000), du Mayo-Sava (12 500) et du Mayo-Tsanaga (34 000).
La région de l'Extrême-Nord du Cameroun a connu depuis l'année 2014 une intensification des incursions et problèmes sécuritaires liés à la secte islamiste Boko Haram. Les problèmes sécuritaires se concentrent essentiellement sur une bande de 15 à 30 km le long de la frontière nigériane. Ils ont conduit à la fuite des populations camerounaises de ces territoires vers l'intérieur de la région et une augmentation des arrivées de réfugiés nigérians. La région de l'Extrême-Nord est ou outre touchée par une crise alimentaire, nutritionnelle et sanitaire structurelle, qui justifie la présence du Cameroun dans le Plan de Réponse Stratégique (SRP) "Région du Sahel" 2014-2016.

Stratégie de PU-AMI dans le pays:

Présente depuis avril 2008 au Cameroun, PU-AMI s’est consacrée à la résolution des difficultés dans les secteurs de la sécurité alimentaire et de l’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement. Les actions ciblent les réfugiés centrafricains installés à l’est du pays depuis 2006 (Régions de l’Est et de l’Adamaoua) et les populations d’accueil.
Les programmes ont évolué afin d’accompagner la progressive autonomie en sécurité alimentaire de ces populations réfugiées centrafricaines, la plupart souhaitant rester définitivement au Cameroun.
Le volet WASH progresse également vers une stratégie de responsabilisation à différents niveaux (des usagers aux responsables communaux), notamment dans un contexte de décentralisation de la gestion de l’eau de l’Etat vers les communes. Sur le volet accès à l’eau, en parallèle des constructions et réhabilitations de forages une grande part des activités est consacrée à la formation (des usagers, des Comités de Gestion de l’eau, des responsables locaux techniques et administratifs). Des sensibilisations sur l’hygiène et l’assainissement sont également menées.
L’arrivée de nouveaux réfugiés en 2014 amène PU-AMI vers une réponse d’urgence qui s’oriente vers les points d’entrée frontaliers et les sites d’accueil (camps en retrait de la frontière), à travers des activités de gestion de camps, WASH, shelter et moyens d’existence. En outre, compte tenu du fait que les réfugiés s’installent également dans de nombreux villages de la zone, PU-AMI mène une réponse adaptée à cette configuration.
L’année 2015 voit la poursuite des activités menés en 2014 avec un basculement vers la post-urgence pour répondre au mieux aux besoins identifiés. En outre, la crise nigériane exigeant une réponse adaptée dans la région de l’Extrême Nord, une évaluation multisectorielle a eu lieu début juillet 2015 et a permis d’identifier au mieux les secteurs d’interventions les plus pertinents. PU-AMI est actuellement en train de préparer une réponse multisectorielle, dont la mise en œuvre devrait démarrer prochainement.
Les crises successives actuelles impliquent des besoins importants, et donc des activités nouvelles. PU-AMI envisage ainsi plusieurs nouveaux projets, et souhaite élargir ses secteurs d’intervention, en incluant par exemple une action en santé. La mission a déjà connu une phase de croissance importante, et elle continue à se développer.
Dans le cadre de nos activités au Cameroun, nous recherchons un(e) Responsable de base.
Sous la responsabilité du Chef de Mission, le (la) Responsable De Base est en charge du bon fonctionnement de la Base de Maroua qui sera à ouvrir et de la mise en œuvre des projets urgence liés à la situation des populations hôtes et déplacées dans la Région de l’Extrême-Nord.
Sécurité :Il/Elle est responsable de la sécurité sur sa base
Programmes : Il/Elle supervise les Responsables Techniques en charge des activités et s’assure de la bonne mise en œuvre du et/ou des projet(s) dans les aspects opérationnels et qualitatifs (suivi des objectifs, respect des échéances et des lignes budgétaires, contrôle de la qualité)
Ressources Humaines : Il/Elle supervise (l’ensemble des équipes de la base, personnel expatrié et national)
Suivi logistique, administratif et financier : Il/elle suit les volets logistiques, administratifs et financiers sur sa base pour la mise en œuvre des programmes, et s’assure du respect des procédures afférentes, avec l’appui fonctionnel du/de la Coordinateur/trice Logistique (CLOG) et du/de la Coordinateur/trice Administratif/ve et Financier/e (CAF) de la mission.
Représentation: Il/Elle assure la représentation sectorielle de PU-AMI sur la zone dont il/elle à la charge auprès des partenaires, bailleurs et des différentes autorités.
Coordination: Il/Elle assure la bonne circulation des informations entre la zone dont il/elle a la charge et l’équipe PU-AMI de coordination, et participe à l’orientation stratégique de la mission dans la réponse d’urgence.
Evaluation / Stratégie :Il/Elle participe à l’identification des besoins dans sa zone d’intervention, Il/Elle participe à l’élaboration de la stratégie et propose de nouvelles interventions en fonction des besoins identifiés dans sa zone d’intervention.

Formation et expériences

  • Expérience humanitaire
  • Expérience internationale
  • Expérience en logistique et administration
  • Bonne qualité organisationnelle
  • Capacités managériales
  • Connaissances en gestion de projets
  • Maîtrise du Pack Office

Langues

Français

Conditions proposés

Salarié en Contrat à Durée Déterminée
Durée minimale d’engagement: 12 mois
Date de démarrage: 15/09/2015
Salaire brut mensuel: de 1 870 à 2 200 Euros selon parcours en Solidarité Internationale + majoration de 50€ par semestre d’ancienneté avec PU-AMI
Frais pris en charge: Transport AR Domicile / Mission, visas, vaccins…
Assurance :Comprenant couverture médicale et complémentaire santé, assistance 24/24h, rapatriement et prévoyance
Hébergement :Maison collective
Frais de vie : Per diem mensuel
Régime de Break: 5 jours ouvrés à 3 et 9 mois de mission + prime de break
Régime de Congés Payés : 5 semaines de CP / an + billet A/R au domicile tous les 6 mois

HOW TO APPLY:
Merci d’envoyer votre candidature (CV et Lettre de motivation) à Agnès GAUCHER, Chargée de Ressources Humaines Expatriées, sur recrutement@pu-ami.org en précisant l’objet suivant: “Responsable de base– Cameroun”.
Date de clôture des candidatures: 30/09/2015
Merci de noter que nous nous réservons le droit de pourvoir ce poste avant la date indiquée.

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